Graphiques ou photo… graphiques

Qui qu'habite la rue Quincampoix ?
Qui qu'a bu mon sirop d'orgeat ?

 

Des livres, des images et des chansons.

La passion c’était le film d’animation. J’en parle plus loin. L’écriture, les mots, au départ étaient suspects, outils du mensonge. L’image sans mot et sans histoire, celle qui fait penser à la danse des feuilles et des branches dans le vent, le chant des corps sans mots, celui des oiseaux, des bêtes, les signes, les traits qui font le paysage, même la rue qui s’anime, ou un corps humain qui parle en silence. C’était ça que je visais.

Et puis, petit à petit les mots se sont invités. Ils sont revenus. J’ai eu envie d’eux. Puis j’en ai eu il a fallu dire, raconter. C’était parti. Les textes se sont invités, d’abord pour accompagner les dessins, leurs titres, des micro-histoires, puis les écrits sont venus pour accompagner les tours de chants de Sonia Bessa, j’ai voulu raconter les chansons du Brésil dans la langue de Molière, pour que le public français perçoivent quelque chose, ce n’était pas les chansons in extenso, mais des phrases et de la poésie comme évocations qui s’enchainaient, comme un voyage. Plus tard j’ai décidé de faire le récit d’un voyage, au Brésil justement. Alors c’était trop tard. Le démon des mots avait pris le dessus.

Et maintenant, c’est tous les jours que les phrases, les lettres, les mots s’invitent, sur le vieux cahier récupéré, au réveil, sous le clavier, plus tard…

« Traits du visage » en avant page de « Flip Flap à Palavas » quatrième histoire dans le recueil « La frontière des vagues » copyright Paul Coudsi 2018

 

Pour le moment, dans cette rubrique,  je parle et parlerai de ce que j’écris, illustre souvent encore, quand ce n’est pas le dessin qui s’illustre de mots. Ou les photos. A noter que s’invitent dans deux livres non seulement des images mais aussi des chansons et de la musique. Et plus tard un petit clip avec dessin animé (et un deuxième nouveau petit film musical et graphique en perspective). Car ce que j’écris sur les pages des livres trimballe les images et la musique, les dessins, peintures, cases gribouillées, chansons, qui font partie de ma vie, qui ouvrent les portes et permettent aux phrases d’exister, aux lignes de se suivre, sans lassitude, c’est le pouvoir de la musique, comme celui du chant du vent dans les arbres…

Dans la liste des fautes que j’ai commises d’abord des « grands livres » (de taille), imprimés chez un imprimeur, et parfois soutenus par un éditeur :

    Photos tirées d’un cagibi (janvier 2022) : un livre de photos noir et blancs argentiques, tirées dans mon cagibi parisien d’il y a 40 ans et plus, mélangé à des textes de l’époque et de maintenant. Cela a également donné naissance à un spectacle, une lecture musicale. Le livre est édité chez Ubik-Art (https://ubik-art-editions.fr/) . On peut le commander chez l’auteur ou chez l’éditeur.

    La frontière des vagues (2019)  : onze contes, récits et nouvelles dont une BD, accompagnés d’un album original de six chansons de Sonia et un instrumental, le tout au fils de l’eau. Onze histoires légèrement emboitées, entre le hasard, le temps qui s’égare, les rives des fleuves et des océans… Et également un concert lecture. Auto édition parue en novembre 2019. A ce jour la deuxième édition est épuisée.

    Voyage d’été… l’hiver à Niteroi (2014) : un récit de voyage illustré, et en musique, dans la ville natale de Sonia Bessa, avec une incursion à Recife, dans l’état du Pernambouc. L’album audio inséré dans le livre, chanté par Sonia Bessa a été crée avec la complicité de musiciens de France et du Brésil. Editions Tapuscrits. Entre 2013 et 2020, le livre a été le support de nombreux concerts-lectures, parfois expositions. Quelques exemplaires restant, chez l’auteur.

Viennent ensuite les petits livres d’artistes, fabriqués avec les moyens du bord, tirés à très peu d’exemplaires, on peut les commander à l’auteur un par un… chaque exemplaire est numéroté de manière aléatoire…

Le grand Farfelul à disparu (2005). Un conte dessiné, le dernier, pour l’instant, de mes livres d’artistes. J’en ai fait deux exemplaires… 

L’après-midi de Barbouille (1995)… égaré dans les petits dessins à l’encre noire sur 40 pages. On dépasse les 30 exemplaires diffusés. Ouvrage diffusé par  « Les 3 ourses », notamment aux Salons de Saint Yriex, Francfort et Bologne. Edition épuisée.

Stradivarius (1995) : « on est soi comme dans un vaisseau aux soutes inconnues », un conte  en huit dessins à l’encre noire. Déjà 25 exemplaires partis ici ou là. Ouvrage diffusé par  « Les 3 ourses », notamment aux Salons de Saint-Yriex, Francfort et Bologne. Edition épuisée.

« Barcelone, récit d’un séjour ancien » (1996). Un texte et sept dessins à l’encre, réminiscence d’un voyage solitaire dans la capitale catalane l’hiver 1985. Un seul exemplaire existant. 

« To be », œuvre absconde en un dessin à l’encre noire et sa notice explicative (et sicative). (1996). Un seul exemplaire existant. 

 

Publié par Paul